Lord Byron aurait dit : « Si l’on s’en fait, on finit par mourir. Si l’on ne s’en fait pas, on meurt aussi. Alors pourquoi s’en faire ? »
Une lapalissade ! me direz-vous. Certes. Mais prenons un peu de temps pour y réfléchir.
Vous savez, pour l’avoir évidemment expérimenté, que lorsque vous êtes « mal », tendu ou angoissé, cela se traduit immédiatement par des gênes physiques, des douleurs, voire des pathologies. De plus en plus de scientifiques commencent à admettre que l’origine de la plupart des maladies se trouve dans nos émotions ou plus exactement notre manière de les ressasser.
A l’inverse, avez-vous déjà essayé de vous forcer à sourire ?
Tiens, amusons-nous à ça. Là, maintenant, sans raison autre que votre curiosité. Vous vous souvenez comment ça fait quand on sourit ? Eh bien allez-y, mobilisez les muscles zygomatiques concernés et faites un beau sourire. Gardez-le, faites-le durer, intensifiez-le… encore… vous commencez à sentir ce que ça fait en vous ? La modification que cela enclenche déjà dans tout votre être ?
Notre corps et nos pensées interagissent. Comme nous réagissons à des événements du passé ou des possibilités futures. C’est une des conséquences inévitables de la loi de l’intrication quantique que les physiciens connaissent. Quand deux particules ont été en contact et qu’elles ont appris à réagir ensemble, elles continueront à réagir en même temps même si des milliers de kilomètres et même du temps les séparent.
Nous sommes bien davantage que la matière dont nous croyons être pétris. La matière ne représente que 0,00001% de ce que nous percevons comme solide, y compris notre corps. Le reste? C’est de l’énergie et de l’information. Surtout de l’information. Comme nos pensées, nos intuitions, nos connections.
Alors, de quelles pensées, de quelles informations voulons-nous abreuver notre corps ? Comment voulons-nous qu’il réagisse ?